Histoire

Un peu d’histoire….

Aucune trace archéologique, aucun texte ne prouve que le nom de Romans provienne d’une antique occupation par les romains.
La première mention historique est datée de l’année 912, par un legs de la femme du duc d’Aquitaine Guillaume 1er dit le Pieux (qui était également comte de Mâcon et de Lyon) à l’abbaye de Cluny qui vient d’être fondée.
Par ce don, l’abbé de Cluny devient seigneur de Romans . Il est propriétaire du village et bénéficiaire du fisc (impôts), en revanche les paysans restent propriétaires de leurs biens et terrains (alleux), ce ne sont donc pas des serfs.
Dès 1272, on peut certifier que la seigneurie de Romans est passée sous le contrôle de la famille « de Varax » avec Saint Paul et Saint André le Bouchoux (qui se nommait Saint André en Bresse), le château existe à cette époque.
En 1396, un seigneur de Varax partage ses fiefs. Son fils le plus jeune, Etienne, hérite de Romans et crée la branche des seigneurs de Romans qui resteront maîtres de la paroisse jusqu’en 1718.
A cette date, un lointain descendant d’Etienne de Romans vend ses droits et titres à Claude César Ferrary (écuyer du roi de France). Le fils de Claude César Ferrary (lieutenant puis capitaine dans les armées de Louis XV) obtient (grâce à son courage au combat) le titre de comte sous le nom de Romans Ferrari en 1763.
Malgré les aléas de la Révolution (le château fut pillé en 1794 par des révolutionnaires), les comtes de Roman Ferrari restent propriétaires d’une bonne partie du village jusqu’en 1912, date du décès du dernier comte sans héritier direct. A noter que Les comtes de Romans Ferrari occupèrent la fonction de maire sans discontinuer de 1809 à 1896…
En 1926, l’héritière indirecte du dernier comte cède le château (et une bonne partie du village) à l’association « comité d’aide aux personnes handicapées et traumatisées » pour y soigner, à l’origine, les jeunes tuberculeuses de l’Indre ( !). Un préventorium est donc crée au château.
Après la seconde guerre mondiale, celui-ci est reconverti en « centre de rééducation fonctionnelle » et de nouveaux locaux sont construits en 1966 dans la cour du château. En 2007, ce centre déménage à Miribel et un Foyer d’Accueil Médicalisé pour adultes polyhandicapés le remplace.

Quelques dates :
912- première mention du nom
1272 – mention d’un château
1460 – le duc de Bourbon incendie et pille le château
1718 – début de la lignée des contes de Romans Ferrari
1794 – pillage du château
1819 – première école : pendant les mois d’hiver, un agriculteur apprend à lire à son domicile à 12 élèves. Les familles le paient 20 sous par mois et par enfant.
1840 – la classe s’installe dans le « cabaret » du village
1846 – construction d’un pont sur le Renom (route actuelle ?)
1850 – une première école est construite au bout de la rue du village.
1857 – reconstruction du clocher de l’église
1858 – arrêt du moulin sur le Renom (près du pont du Diable )
1860 – nouvelle école pour les garçons (bâtiment de la mairie actuelle). La classe des filles se déroulant dans la maison habitée par Madame Geoffray actuellement.
1910 – un téléphone à Romans !
1927 – électrification du village
1950 – les filles rejoignent les garçons à l’école publique
1962 – création d’un corps de sapeurs pompiers
1976 – création du regroupement pédagogique intercommunal
1980 – construction du bâtiment abritant la cantine, une salle de classe et une nouvelle mairie
1989 – création d’un réseau d’assainissement et du lagunage, départ du dernier curé de Romans
1993 – nouvelle salle des fêtes
1997 – construction du lotissement SEMCODA « les Tilleuls »
2012 : la mairie s’installe dans les locaux originels et occupe aussi l’ancienne classe et l’ancien logement de fonction des instituteurs.

Le saviez-vous ?

*La commune de Romans a disparu de 1802 à 1808 : En 1802, le comte de Romans Ferrari, encore méfiant vis-à-vis de la nouvelle république, refuse la fonction de maire. Le sous-préfet de Trévoux, faute de candidat « en état de remplir les fonctions de maire »- c’est à dire sachant lire et écrire- propose que Romans soit rattaché à Chatillon. En 1808, suite à une pétition des habitants de Romans (qui ont donc, entre temps, appris à écrire…), la commune retrouve son indépendance.

*Au recensement de 1793, la commune comptait 381 habitants, en 1800 (à peine 7 ans après), la population ne s’élève plus qu’à 121 habitants !
Pas d’épidémie, pas d’invasion …. Que sont devenus les 260 habitants disparus ?
Heureusement, les Romansois sont prolifiques !! Et en 1806 (6 ans plus tard !) la population a presque doublé pour atteindre 226 habitants.